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15 août 2011 1 15 /08 /août /2011 07:56

      Apres tant de changements de programme et d'itineraire, un petit resume explicatif s'impose. Pour remedier au caractere rebarbatif de cela et pour une meilleure comprehension, je vous invite a vous munir d'un bon atlas afin de suivre en image nos detours.


     Si vous avez bien suivi, nous etions partis de France avec le projet de ralier l'Inde sans prendre l'avion, puis de passer quelques mois dans ce grand pays. Nous pensions alors traverser le Tibet et le Nepal pour atteindre notre objectif uniquement par voie terrestre. Mais le gouvernement chinois en a decide autrement en bloquant au mois de juillet l'acces au Tibet pour tous les etrangers. Et bien que la Chine possede deux frontieres directes avec l'Inde (au niveau du Cachemire et au niveau du Darjeeling), aucune n'est franchissable pour cause de conflits permanents. De meme, l'eventualite de passer par le Myanmar est rapidement abandonnee car les formalites d'entree par voie terrestre sont terriblement compliquees et onereuses.


     Nous ne nous laissons pas demonter pour autant : nous passerons par la Thailande d'ou nous trouverons bien un cargot ou un voilier pour nous mener a destination. Il y a d'ailleurs un bateau qui fait le trajet entre Jinghong (dans le Sud de la Chine) et la Thailande. Une jolie croisiere sur le fleuve Mekong aux dires de certains touristes. Notre nouveau plan est donc trace, et il ne manque pas de piment. Malheureusement, quand nous arrivons a Jinghong, nous apprenons que le prochain depart a lieu le 10 aout. Or notre visa expire le 26 juillet.


     La derniere solution envisageable est de passer par le Laos. Cela signifie aussi payer un nouveau visa dont nous ne pourrons pas profiter. En effet, si nous voulons arriver en Inde debut septembre, en comptant le temps d'obtention du visa indien et le temps de trouver un bateau  puis de traverser le golfe du Bengale, cela ne nous laisse guere le loisir d'explorer le Laos. Le choix fut difficile, mais c'est pourtant cette alternative que nous retenons.


     Si les choses en etaient restees la, ce put etre simple. Mais il n'en est rien : deux nouvelles donnees viennents s'ajouter a l'equation. Premierement, nous comptions sur un droit de sejour de un mois en Thailande. Or, au passage de la frontiere, nous decouvrons que cela est reserve a ceux qui arrivent par avion. Dans notre cas, nous n'avons que 15 jours. Deuxiement, a Bangkok, le consulat indien declare qu'il ne delivre que des visas de trois mois maximum pour l'Inde. Nous esperions six!


     C'est alors que la Malaisie nous ouvre ses portes : enfin un pays qui offre une longue duree de sejour sans aucun visa! De plus il semblerait qu'il soit possible d'obtenir depuis ce pays des visas touristiques de six mois pour l'Inde. Nos quinze jours en Thailande ecoules, nous nous dirigeons donc vers la peninsule malaisienne. Nous devons nous rendre a l'evidence et admettre que l'idee de la traversee en cargot est compromise, c'est pourquoi (dure deception pour nos fans!) nous reservons un vol pour New Delhi le 11 septembre (les prix sont moins chers  a cette date...).


     Comme quoi, meme les tortues peuvent parfois voler.

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15 août 2011 1 15 /08 /août /2011 07:38

     Une journee a Chiang Mai et 4 jours a Bangkok sont notre premiere approche de la Thailande : beaucoup de touristes qui passent la nuit a faire la fete, et la journee a se faire masser. Difficile aussi d'ignorer le tourisme sexuel tres present : de gros vieux qui tiennent pas la taille de jeunes Thailandaises d'a peine 20 ans. vous l'aurez compris : on a pas aime!


     Mais pour le reste du sejour nous filons sur la presqu'ile de Railey, a cote de Krabi. Grandes plages de sable blanc, bungalow dans la jungle, mer chaude, nourriture delicieuse (le curry de crevettes au lait de coco est une tuerie!!)... Sophie cede a mon caprice d'enfant : nous achetons une paire de raquettes de plage rose fluo. Voila comment secouer les longues journees de farniente.

 

21 : Petite vue de Railey

06 : Railey


     Bon, je vous cache encore quelque chose... Railey/Tonsai c'est surtout et avant tout un paradis pour l'escalade avec des voies de tout niveau pour grimper les pieds dans l'eau. Nous rencontrons facilement quelques personnes sympathiques qui partagent leur equipement avec nous... De quoi lezarder autrement que sur le sable!


13 : Session grimpe, Railey

23 : Session grimpe, Tonsai


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     Varions les activites. Nous louons des kayaks pour une demi-journee. Nous longeons ainsi de grandes falaises couvertes d'enormes stalactites, veritable oeuvre d'art minerale. Ces monuments geologiques se dressent a la surface de la mer, une invitation au "Deep Water Solo" (escalade sans corde au-dessus de l'eau).


09 : Maree basse sous les rochers, Railey

 


     Qu'on est triste dans ce petit coin du monde! A tel point qu'on pourrait en oublier la date d'expiration de notre visa. On en prend conscience a temps : le 6 aout au matin nous prenons la direction de la Malaisie. La Thailande s'acheve deja.

 

17 : Coucher de soleil, Railey

 

PS : Des copains doivent nous envoyer d'autres photos... Il faut juste etre un peu patient!

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15 août 2011 1 15 /08 /août /2011 07:19

La fin de notre periple en Chine approche, les 90 jours autorises par notre visa s'etant quasiment tous ecoules. Trois mois, cela peut paraitre long mais compte tenu de la richesse et de l'immensite du pays, c'est bien peu a mes yeux. Superbe decouverte, j'espere bien revenir faire un tour dans ces contrees fascinantes.

 

Mais ce matin, le reveil sonne tot, un bus direction le Laos nous attend. A la gare, nous demandons un coup de main pour trouver le vehicule. On nous en indique un, mais surprise lorsque nous montrons notre billet au chauffeur. Il ne semble pas certain de s'arreter a Huay Xai. Un autre homme regarde nos tickets, les examine un petit moment puis finit par nous faire signe de monter. Hum, nous nous executons, avec cependant le doute de ne pas etre dans le bon bus. Des destinations sont inscrites sur ce dernier, mais pas la notre. Huay Xai etant une des villes frontieres avec la Thailande, nous nous imaginions qu'elle serait ecrite. 

Le bus demarre, quasiment vide au debut pour se remplir peu a peu de passagers mais surtout de marchandises. Sacs de riz, de graines de tournesols, de the ou caisses remplies de tondeuses a cheveux font le trajet en notre compagnie. Nous arrivons a la frontiere en debut d'apres midi. Un passage plutot long, d'abord du cote chinois ou les fonctionnaires doivent rarement croiser des touristes avec un visa de 3 mois (merci la Mongolie), ensuite cote laotien ou le personnel n'est pas presse de nous attribuer notre visa. Nous sommes pourtant les seuls etrangers a attendre, mais le type du guichet prefere decouper des petits papiers plutot que de s'occuper de nous.

Visa en poche, nous remontons dans le bus jusqu'au premier bouiboui ou nous cassons la croute. Pendant que nous savourons notre mangue, un bus avec un ecrito Huay Xai se gare a cote du notre. Tiens tiens, quelle coincidence! Serait-ce notre bus? Nous demandons si nous devrions pas changer de vehicule. L'homme qui nous a conseille le matin nous dit de ne pas bouger. Nous reprenons la route; les paysages defilent : collines couvertes de belles jungles ou rizieres, le tout arrose par la mousson. Les gamins jouent a poil dans les rigoles tandis que les vieux s'abritent sous les toits des maisons sur pilotis.

En fin d'apres midi, le bus stoppe. On nous fait signe de descendre mais toujours pas convaincus qu'il s'agisse du bon endroit, nous demandons de nouveau. Nous sommes rassures lorsqu'un Laotien nous aborde avec un " Go to Thailand by touk touk, ok?". Tout va tres vite, nous suivons les locaux en grimpant dans le touk touk, les sacs sur le toit de l'engin. En voyage, il faut parfois faire confiance meme si on ne comprend pas tout ce qui se passe! Nous arrivons proche d'un fleuve avec d'un cote le bureau de l'immigration du Laos, de l'autre celui de la Thailande. Les services ferment dans peu de temps. Zou, nous faisons enregistrer notre sortie du territoire laotien avant d'embarquer sur une pirogue  pour gagner l'autre rive.

 

01 : Sur le fleuve entre le Laos et la Thailande,

 

De la, un nouveau petit coup de tampon dans le passeport, puis nous montons sur deux "taxi motos" avec nos gros sacs sur le dos, avant de rejoindre un mini van pour quitter cette ville frontiere.

Une longue journee ou nous aurons manipule trois monnaies et utilises cinq moyens de transport differents!

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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 10:52
EN CHINE J'AI AIME :

   

- Se promener le week-end dans les parcs animes de danseurs, chanteurs, et autres attractions formidables.

- Me peter le bide pour 1,50 euros!

- Manger des litchis.

- Voir pleins de serpents.

- Parler de la situation du Tibet avec un jeune refugie qui en a bave.

- L'attitude des vieux en campagne qui rient comme des gosses en nous disant "Hello", ou qui semblent voir un blanc pour la premiere fois de leur vie tant ils sont surpris.
- Tenir de longues distances en rando ou a velo a la grande surprise de ceux qui ne m'en jugeaient pas capable...surtout quand c'est eux qui se retrouvent a la traine!!

- Les invitations a boire de delicieux thes colores.

- Voir tout plein d'avalanches (de loin...).

- Le petit restaurant de Xunuha.

- Cottoyer une population qui est en general tres souriante.

- Decouvrir de splendides coins isoles dans un pays peuple par 1,3 milliards de Chinois.

- Le lait de cacahuete pour soulager ma bouche en feu a cause du piment sichuanais.

 

 

EN CHINE JE N'AI PAS AIME :

 

- Les mecs qui crachent de gros mollards dans les minivans.
- Ressentir un facheux manque de fromages.

- Ceux qui s'acharnent a nous parle chinois meme quand on leur dit qu'on ne comprend pas... Quoique, cela peut etre amusant!

- Les mecs qui pissent sur la chasse d'eau et retapissent les murs des toilettes avec leur merde

- Les prix "special touristes".

- Voir plein de serpents.

- Les pattes de poulet au piment et la glace aux petits pois.

- Devoir toujours s'acquitter d'un droit d'entree.

- Les toilettes puants et plein d'asticots : ca grouille dans le trou remplit de pisse et d'excrements, un complet ecosyteme!

- Les dechets jetes par terre a tout va, et bien sur y'en a un paquet! Emballages plastiques a gogo, bouteilles, papiers...

- Me faire mordre par un chien.

 

 

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18 juillet 2011 1 18 /07 /juillet /2011 10:26
     La ville de Yushu dans le Qinghai est un complet chantier apres le tremblement de terre qui a eu lieu il y a moins d'un an. Les tracto-pelles travaillent sans repit, les gens habitent desormais dans des tentes et les conditions de vie se sont considerablement deteriorees en meme temps qu'une hausse des prix. Pourtant, on peut voir dans les rues, un homme deambulant avec a la main un bouquet de ballons roses fluos gonfles a l'helium. Cet homme vend des ballons dans un decor chaotique! Qui peut bien les lui acheter?

 


     Meme si cette autre scene se deroule en Mongolie, elle merite sa place dans ce chapitre. Un homme assis sur une chaise, sur un trottoir. A ses pieds une balance, un pese-personne j'entend. Les passants s'arretent-ils vraiment pour connaitre leur poids contre quelque menue monnaie? En tout cas, Sophie a ete solicitee pour cela!
     Un des cas le plus curieux est peut-etre celui des moines boudhistes vivant dans les monasteres. La plupart du temps nous les voyons prier, danser, ou juste rester assis a cote du temple. pourtant, nombre d'entre eux possedent un 4x4 flambant neuf, un lecteur dvd ou des chaussures Nike dernier cri (notez le contraste avec la tenue traditionnelle...). Meme les plus jeunes ages de 14 ou 15 ans se promenent avec un telephone portable colle a l'oreille. Pas vraiment l'image que l'on se faisait des moines avant de venir ici. Certaines choses m'echappent!
 
     Sur la route Sichuan-Tibet, nous croisons un homme cheminant a pied. Tous les trois ou quatre pas, il fait un signe de priere, s'agenouille et pose la tete au sol. Il va ainsi a Lhassa, soit pres de 2500 km, comme d'autres pelerins l'ont fait avant lui. La foi de ces hommes les fait-elle vivre?
 
     Dali, petite ville touristique du Yunnan. Dans les rues pavees du vieux quartier, de vielles femmes en tenue traditionnelle de la region marchent au milieu de la foule. Mais cela devient curieux quand de temps en temps l'une d'elles s'approche de moi et m'interpelle par ces mots : "Hello. Smoking Ganja?". Pas de doute qu'elles doivent faire leur beurre vu le nombre de "dreadeux" qui trainent dans le coin... Mais a-t-on jamais vu "dealer" plus comique?
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14 juillet 2011 4 14 /07 /juillet /2011 00:55

Le Tibet, region du monde qui m'a longtemps faite rever, reste aujourd'hui encore une terre mysterieuse que j'aimerai decouvrir, un jour.

Peut-etre que ce jour la, le territoire aura retrouve son independance? Je crains que je peux oublier... 

Peut-etre que ce jour la, le gouvernement chinois ne fermera pas les portes de la region aux etrangers (situation actuelle), ou ne nous demandera pas 50 $ par jour? Que l'on jouira d'une libre circulation et ne sera pas cantonne a suivre l'itineraire d'un guide?

Peut-etre que ce jour la, le peuple retrouvera sa dignite et la culture tibetaine ne risquera plus de disparaitre?

Peut-etre que ce jour la..., la liste serait encore bien longue.

 

En attendant, nous nous sommes arretes aux frontieres de la region officielle. Voici un petit appercu d'une region qui m'a enchantee.

Se balader dans ces coins la, dans la province du Yunan ou du Sichuan, c'est un peu comme jouer au chat et a la souris avec les fonctionnaires de police qui appliquent les decisions gouvernementales. Nous avons eu de la chance, aucune expulsion pour les tortues, mais nous avons appris que quelques jours plus tot ou plus tard sur les lieux, ca aurait ete un demi-tour force! Une situation vecue par des copains voyageurs croises sur la route. Les dizaines de gros 4x4 de flics qui defilaient sous nos yeux prenaient alors un sens!

Je m'estime donc heureuse d'avoir pu profiter du temps passe dans la region tibetaine, celle qui ne necessite pas de permis. Ici, on oublit le "Nihao" mandarin pour passer au "Tashi Dele" tibetain. On l'utilise comme un "Bonjour", mais mot a mot il s'agit plutot d'un "Bonne chance". Ou que l'on aille, on nous salue toujours avec le sourire par ces deux mots pleins d'espoir.

Les femmes, des jeunes aux plus agees, portent tres souvent les bijoux et tenues traditionnelles tandis que les Tibetains sont generalement vetus de maniere occidentale. Il n'est pas rare de croiser des jeunes aux coiffures Top Fashion : avec du gel dans les cheveux, teintures ou semblant de mulet a l'espagnol! Un decallage assez amusant.

 

059 : Tenues traditionnelles, Shangri-La

012 : Gamins tibetains, sur la route de Yading 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les momes ont des bouillent extra, sont tout sourire, parfois de la terre ou de la morve sur la frimousse. Mes preferes sont ceux aux cheveux ebourifes, les paumettes rougies par le rude climat. Pendant la journee, ces gamins nous font des coucous depuis la cour de l'ecole, ou restent aux cotes de leurs meres qui travaillent dans les champs. Ces dernieres sont pliees en deux dans les cultures colorees, n'hesitant pas a distribuer des sourires et des "Tashi Dele" en nous voyant passer.

 

 015 : Sur la route de Yading

 

Les hommes vaquent a leurs occupations, en se deplacant cheveux au vent sur des motos ou de gros vehicules bruyants non identifies. 

 

Aux portes du "toit du monde", les villages culminent parfois a plus de 4000 m. L'architecture des maisons est assez curieuse : on dirait des prisons sombres ou de gros chateaux forts. Le merite pour contempler les paysages magnifiques de montagnes se paye de temps en temps par une petite migraine. Cependant, nous n'avons pas trop souffert de l'altitude, peut-etre grace a une bonne acclimatation.  055 : Balade a velo, Daocheng

  020 : Sommet pyramidal, Yading

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La region tibetaine rime aussi avec religion : chapelets, musiques ceremoniales, bougies ou encens a profusion. 

 

195 : Bougies, Leishan

 

Nous nous sommes arretes a l'un des plus gros murs de manis (pierres de prieres peintes ou gravees de mantras) : il y aurait ici quelques 2 milliards de mantras! Pour faire le tour du kora, le circuit de pelerinage, il faut bien compter dix minutes. J'ai adore me trouver la, au milieu de tous les pelerins qui peuvent passer leur matinee a tourner autour de ces cailloux empiles, les moulins a prieres dans les mains! Nous ne passons pas inappercus, seuls Blancs du coin, mais sommes tres agreablement accueillis.

 

152 : Mur de Mani de Seng-ze Gyanak

 150 : Mur de Mani de Seng-ze Gyanak

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il y a aussi tous ces impressionants drapeaux a prieres. Les alentours du temple de la princesse Wencheng valent ainsi le detour. La grosse toile d'araignee formee par les tissus colores donne un cote magique au lieu. Les drapeaux sont tendus entre la route, serpentent dans la montagne ou s'entassent sur des rochers. Combien y en a-t-il? Impossible de savoir tellement la toile est dense.

 

137 : Temple de la princesse Wencheng

144 : Temple de la princesse Wencheng 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans le meme registre, tous les cairns aux abords ou dans les rivieres sont assez improbables!

 

064 : Cairns, Lac glacier de Yubeng

 

La danse est aussi une tradition bien ancree de la culture tibetaine. Chaque soir, les locaux se donnent rendez-vous sur la place principale du village. Un grand cercle humain se forme rapidement et s'anime lorsque la musique demarre. De 3 a 90 ans, tout le monde connait les enchainements a la perfection. Et nous non plus, nous n'avons pas echapper a quelques pas de danse grace a une initiation dans une famille tibetaine. En compagnie de nos copains randonneurs chinois, nous nous appliquons a reproduire l'exemple donne. C'est terrible, je suis completement polio, d'autant plus qu'a chaque nouvelle chanson, le mouvement change! Mais bon, nous avons bien rigole!

 

 

 024 : Danses tibetaines, Yading

 

Le jour ou nous avons beaucoup moins rigole, c'est lorsqu'un gros chien trappu s'est soudainement jete sur le mollet de Yannick. Ceci nous a valu un retour express a la grande ville la plus proche, afin qu'il beneficie d'une injection anti-rabbique (c'est dans ces cas la qu'on prend conscience de l'utilite d'avoir fait tout un tas de vaccins avant le depart...). Trois jours de transports non stop, entre auto-stop, bus ou mini van. Cette experience nous a permis de rencontrer un beau chauffeur Tibetain de taxi van collectif. Seduisant, sympa et drole, mais completement felle au volant. Je me croyait dans un film de Tarentino, sauf que la c'etait 'la vraie vie". A plus de 100 km/h dans les petits virages de nuit, ou a cramer les barrieres de peages. Un fou! Heureusement, nous sommes arrives en un seul morceau a Chengdu, capitale du Sichuan.  

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14 juillet 2011 4 14 /07 /juillet /2011 00:39
     Sylvain Tesson est un voyageur fou, geographe, aventurier, philosophe, ecrivain et marcheur acharne. La phrase qui me sert de titre est de lui, comme un clin d'oeil a un personnage que j'apprecie. Loin de l'egaler en terme de km parcourus par nos petites jambes, nous avons cependant passe bon nombre d'heures a arpenter les sentiers chinois. Nos trois jours sur la grande muraille, la randonnee dans les gorges rouges de Xunuha ou encore l'escalier de Emei Shan ont deja fait l'objet d'articles detailles. Si je devais continuer ainsi, j'en aurais pour des heure a tout decrire. A la place, je vous propose un bref apercu de certains beaux coins que nous avons visites.

 


     Yading : 

     C'est avant tout le nom d'un petit village a trois heures de la ville de Daocheng dans le Sud du Sichuan. C'est ensuite une reserve magnifique, dominee par des pics enneiges culminant a plus de 6000 metres.
 
025 : Yading 
 Avec quelques compagnons chinois,
 
027 : L'equipe de rando, Yading
 
nous decouvrons le "lac aux cinq couleurs",
 
036 : Lac aux 5 couleurs, Yading
 
et son voisin le "lac de lait".
038 : Lac de lait, Yading
 
     Malgre l'altitude a laquelle nous marchons, autour de 4500, nous evitons les gros maux de tete. Tout est plaisir des yeux : le petit temple tibetain,
 
017 : Temple, Yading
 
les troupeaux de yacks,
 
045 : Yading
 
ou les avalanches que nous observons de loin.

Glacier de MinYong :

 


     A Shangri-La, dans le Yunnan, nous rencontrons deux Hollandais, Daan et Michiel, qui nous proposent quelques aventures du cote de Deqin, dans la meme province. Ce changement de programme nous mene sur les chemins du glacier de MingYong, une randonnee sympathique de quelques heures qui debouche sur une vue impressionante. L'immense calotte de glace comble tous les trous de la vallee et s'irrissent de pics aceres. On devine aisement d'immenses crevasses. Nous campons sur une plate forme en bois... Quelle surprise de decouvrir que les gars ont la meme tente que nous, mis a part la couleur!
 
062 : Treck du glacier de Mingyong, Deqin
 
     Nous rejoignons avec nos nouveaux amis le village tibetain de Yubeng, inaccessible par la route... Six heures de marches le protege des intrus! (Excepte pour ceux qui louent une mule, mais tachons d'oublier ce detail desobligeant!). De la, debutent plusieurs balades.
067 : Yubeng Village
 
Yubeng : le lac glacier
 
     A peine arrives au village, nous posons nos lourds sacs a dos et entamons la marche. Cette fois nous ne sommes que Sophie et moi. Les Hollandais font les faineants, ils ne vont pas jusqu'au bout! Pente raide, sentier boueux : ca glisse! Mais les efforts payent : nous arrivons dans un cul de sac naturel ou des cascades degringolent depuis les hauts sommets pour s'unir en un lac recouvert de neige. Ce meme lac se deverse dans la vallee que nous venons de remonter sous la forme d'un torrent tumultueux. Nous longeons celui-ci, entre gros rochers et vegetation touffue, jusqu'a recuperer le chemin officiel.
066 : Lac glacier de Yubeng
 
Les chutes de Yubeng :
  
     Une autre promenade, beaucoup plus tranquile, nous conduit au fin fond d'une jolie vallee verdoyante. La, se dressent de grandes falaises verticales d'ou coulent deux splendides cascades. Malgre la hauteur, l'eau ne forme pas un seul jet puissant, mais se disperse au contraire en fines goutelettes. Si bien que la douche sous les chutes en devient plaisante.
070 : Chutes de Yubeng
 
Yubeng : le lac sacre
  
     Sophie est un peu malade ce jour la, je suis donc seul pour cette grimpette bien raide. Le sentier serpente entre arbres et bamboos, puis sort de cette foret bien plus haut pour filer a flanc de montagne avec une vue saisissante sur la vallee.
 
074 : Vers le lac sacre de Yubeng
 
     Le lac se cache bien, chaque fois qu'on croit le trouver, on s'apercoit qu'il est en fait un peu plus loin. Finalement il apparait : petit, encore enneige et perdu entre des pics rocheux tout gris.
  
Le retour de Yubeng :
  
     Pour quitter ce petit paradis montagneux, nous empruntons un itineraire different de celui parcouru a l'aller. Beaucoup moins frequente et haut en couleur. Il s'agit de descendre la vallee le long d'une riviere qui se jette a la fin dans le Mekong. Parfois nous sommes tout pres de l'eau et pouvons admirer les rapides grondants, d'autres fois nous prenons de la hauteur pour embrasser l'ensemble d'un seul regard. Mais le moment que je prefere est la section de fin : un sentier si etroit, juste en bordure de falaise, que mieux vaut eviter les faux pas! Et une vue a couper le souffle sur le fleuve en contrebas.
  
Les gorges du saut du tigre :
 
     Lieu hautement repute en Chine, et qui vaut le detour. Le site doit son nom a une legende selon laquelle un tigre aurait bondit au-dessus de ces gorges pour traverser le Yangtse. Mais quand on decouvre la taille du fleuve, on commence a douter de la veracite de l'histoire.
075 : Gorges du saut du tigre
 
     Nous marchons les huit heures necessaires dans la journee. La premiere moitie est classique, sans surprise, mais agreable. La seconde moitie s'annoncait egale a la precedente, mais c'etait sans compter sur le flaire de Sophie qui nous decida a prendre une bifurcation. Nous grimpons dans une foret de bamboos, passons sur un autre versant couvert de fougeres et de petites fleurs bleues... Peut-etre meme, si notre diagnostique est correct, avons nous decouvert quelques Edelweiss.
 081 : Gorges du saut du tigre
079 : Gorges du saut du tigre
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
082 : Gorges du saut du tigre
084 : Edelweiss? Gorges du saut du tigre
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
     En continuant la descente nous atteignons des cultures de mais au travers desquelles se faufile notre sentier espiegle qui tente de nous perdre a plusieurs reprises.
 
 086 : Gorges du saut du tigre 
La "Sean's guesthouse" nous accueille avec une biere fraiche fortement appreciee!
  
Baishutai :
 
     "Un nom mysterieux" me direz-vous! Et je vous repondrai : "Comme tous les noms chinois!" Il s'agit en fait d'une petite merveille de la nature, un coin de promenade magique a condition d'eviter les foules : les terrasses calcaires de Baishutai! Pas une vraie randonnee mais plutot une charmante balade d'une heure dans un univers mi-aquatique, mi-rocheux. L'eau, selon les reflets, passe du bleu clair au vert sombre. Ideal pour marcher en revassant.
 
089 : Terrasses calcaires de Baishutai
088 : Terrasses calcaires de Baishutai090 : Terrasses calcaires de Baishutai 
     Cet article a pour but de vous faire partager quelques unes des plus belles randonnees que nous avons entrepris, mais il se veut aussi etre en quelque sorte un hommage a la marche et aux marcheurs de tous bords, a une epoque ou l'on oublie d'etre lents. "Vives les Tortues!!!" dit Sophie
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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 12:16

Apres les escaliers epuisants, nous faisons une halte a Leishan, petite ville fluviale natale du Boudha le plus grand du monde. Avant de se rendre sur les lieux, je suis un peu septique. Encore une attraction touristique payante (comme partout dans le pays...), un piege a pinpins? D'un autre cote, on ne se trouve pas a quelques kilometres de Mr Grand Boudha tous les jours non plus!  Je suis donc partagee, mais ce dernier point l'emporte, nous nous acquittons donc du droit d'entree. 

Avant notre arrivee, je survole rapidement le guide et lis "evitez les visites le week-end, car il devient quasiment impossible de descendre l'escalier [qui permet d'observer le gigantesque bonhomme] tant il y a de monde". Pas de bol, nous sommes samedi. Ce detail nous vaudra une queue d'une bonne heure avant de pouvoir contempler la celebrite des lieux.

 

201 : Falaise du Grand Boudha, Leishan

 

Sculpte a flanc de falaises, le vieux Boudha herige au VIIIe siecle a plutot la classe! Il a fiere allure du haut de ses 70m, surplombant la riviere.

 

197 : Grand Boudha, Leishan

199 : Grand Boudha, Leishan

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

Finalement, je ne regrette pas cette pause, d'autant plus que le Boudha n'est pas l'unique personnage a qui rendre visite. Je reste admirative devant les quatre divinites boudhistes sculptees dans un bois clair. Un travail magnifique pour le plaisir des yeux et pour celui de mon nez. J'adore cette odeur de bois qui se diffuse dans tout le temple.

 

190 : Sculpture de bois, Leishan193 ; Sculpture de bois, Leishan

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous poursuivons notre balade dans le parc fleuri du site. Nous sommes ici sollicites par enormement de Chinois pour poser le temps d'un cliche (voire deux, trois ou quatre), tous les deux ou en leur compagnie. Toutes les generations veulent leur photo, genial! On nous met le mome dans les bras ou Mamie sous le coude, le bonheur! J'avoue que la vie de star n'est pas pour moi, le sourire sur commande, ca n'est vraiment pas mon truc! Cependant, difficile de refuser a tous ces touristes nationaux leur photo souvenir avec des Blancs!   

Apres ce moment "shooting", nous gagnons la salle aux 1000 Arhats du monastere Wuyou. Ces 1000 nobles chinois faconnes en terre cuite ont chacun une expression unique. Nous passons un bon moment a tous les observer.

 

004 : Temple aux 1000 Arhats, Leishan007 : Temple aux 1000 Arhats, Leishan

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une petite journee sympa sous le soleil, mais qui fait atrocement mal aux jambes apres la rando dans la montagne sacree!  

 

202 : Autour du Grand Boudha

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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 12:00

     L'Emei Shan est l'une des 4 montagnes les plus sacrees de Chine. Elle se situe dans la province du Sichuan, pres du village de Baguo qui marque le depart d'une longue randonnee jusqu'au sommet.

  

     Nous sommes le 7 juin et c'est aujourd'hui une belle journee de printemps : un ciel bleu barre seulement de quelques petits nuages blancs. Notre droit d'entree paye, nous entamons notre lente ascenscion. Le soleil tape fort et il fait chaud malgre la vegetation dense... Une vegetation abondante, quasi tropicale, sous un climat chaud humide, des chants varies d'oiseaux et d'insectes inconnus : un retour au Costa-Rica!

 

170 : Vegetation luxuriante, Emei Shan

 

     Le sentier par contre n'a rien de pittoresque! Ce chemin de "pelerinage", frequente par des milliers de touristes chinois, est borde par une quantite d'echopes diverses : magasins de souvenirs, de the ou de champignons locaux, restaurants, snacks et autres ravitaillements. Les vendeurs nous interpellent en criant "Water, Water". Les prix atteignent le double de ceux pratiques en ville. Sophie et moi sommes cependant equipes pour eviter ces pieges touristiques : tente et duvets pour ne pas payer le gite dans les monasteres, nouilles deshydratees et rechaud a essence, tablettes de purification de l'eau. La contre-partie, c'est le poids du sac et les regards interrogateurs des Chinois qui montent en claquettes, les mains dans les poches.

 

Comment ca? En claquette sur un sentier de montagne?! C'est qu'il faut preciser a quoi ressemble ce "sentier". Un escalier, un tres long, tres tres long escalier. Pres de 50 km! Depuis le village jusqu'au sommet, cela ne s'arrete pas! La succession interminable de marches use autant le moral que les mollets. Par moment, je me concentre uniquement sur le rythme lent de mon baton en bamboo qui sonne creux sur les dalles en pierre.

 173 : Toujours cet escalier, Emei Shan

169 : Un escalier interminable, Emei Shan

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     Mais oublions plutot ces quelques desagrements pour nous concentrer sur la beaute du lieu. Nous progressons dans un univers montagneux et verdoyant. Malgre la haute frequentation du site nous pouvons gravir de longues sections sans croiser personne. Les temples et monasteres boudhistes que nous rencontrons regulierement ajoutent une touche de spiritualite. Certains diffusent a l'aide de haut-parleurs caches dans la foret une ensorcelante musique de prieres.

 

179 : Temple, Emei Shan

174 : Emei Shan 

     A la fin de la premiere journee, nous nous arretons camper dans un coin tranquile. Nous fermons bien la tente car le serpent croise peu avant inquiete Sophie.

 

175 : Serpent, Emei Shan

 

     Il est tot le matin quand nous reprenons la marche, toujours au rythme regulier du bamboo. Nous ne tardons pas a atteindre un parking ou des autobus deposent foule de touristes. L'ambiance change radicalement et nous n'aimons pas. Mais le pire, ce sont les singes! Ces animaux ont ete detournes de leur etat sauvage pour servir d'attraction. Les "Pinpins" (variete de touristes la plus repandue) achetent de tout et n'importe quoi, du paquet de biscuits a la brique de lait, pour les lancer aux singes sans meme prendre la peine de retirer l'emballage au prealable. Le but etant d'immortaliser l'instant par une photo amusante. Il y a bien quelques panneaux "Don't feed the monkeys", mais personne pour faire respecter la regle. Il en resulte une trop grande accoutumance des singes a l'Homme et une agressivite demesuree quand ils n'obtiennent pas ce qu'ils veulent. On a meme vu un homme descendre d'un bus avec un sachet de nourriture. Un singe fait mine de le lui prendre alors l'homme leve le bras pour le mettre hors de portee. Ni une, ni deux, le singe saute sur l'homme, s'accroche a sa chemise et grimpe ainsi jusqu'a atteindre l'objet de ses desirs pour s'enfuir avec.

 183 : Singe, Emei Shan

178 : Singe, Emei Shan

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

      Ces scenes sont navrantres et participent a nous laisser penser que nombre de touristes n'ont pas une once de jugeotte. Et ce ne sont pas ceux qui payent les services de porteurs qui nous en donneront une meilleure opinion.

 

176 : Oh les faineants, Emei Shan

 

     Deux heures plus tard nous atteignons le sommet qui baigne dans la brume. Au centre une imposante statue boudhiste a plusieurs visages trone sur des elephants a 6 defenses. Devant les temples brulent d'enormes batons d'encens. L'endroit est calme et apaisant. Nous en profitons pour un apres-midi de repos.

 171 : Encens, Emei Shan

180 : Au sommet, Emei Shan

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     Le soir venu nous redescendons un peu pour planter la tente. Je me reveille cependant a 5h00 pour remonter voir le lever de soleil. C'etait sans compter sur l'epais brouillard qui cache toute possibilite de vue. Seules les flammes des bougies devant les temples percent l'obscurite. Quelques pelerins marchent en file indienne autour de la statue. Ils chantent des prieres qui resonnent dans le silence de la montagne. Ambiance magique!

 

182 : Au sommet, Emei Shan

 

     Pour la descente nous empruntons un autre itineraire moins frequente qui longe de grandes falaises et passe a proximite de cours d'eau et de petites cascades. Il bruine toute la matinee mais cette fraicheur n'est pas desagreable.

 

184 : Emei Shan

186 :Emei Shan187 : Emei Shan 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     Descendre les escalier se revele encore plus fatigant que les monter. Mais nous ne sommes pas les plus a plaindre car nous croisons de vieilles femmes qui toutes les trois marches s'agenouillent et posent la tete au sol en signe de priere. De vraies pelerines!

 

     Nous pensions rentrer au village dans la journee mais la nuit nous rattrape et nos genoux faiblissent.  Nous posons alors notre tente une troisieme fois et parcourons les 10 km restants le lendemain matin.

Sacree montagne que l'Emei Shan. Autant de plaisirs que de mauvaises surprises! Elle nous auras aussi laisse un joli cadeau : trois jours de courbatures!!! 

 

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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 10:53

Nous sommes arrives en Chine avec la motivation d'apprendre le mandarin. Et oui, on s'est dit que 3 mois dans le pays etait une periode assez longue pour s'y mettre. Resultat apres 2 mois et demi : nous sommes plutot pitoyables! Certes, nous connaissons des petits mots de tous les jours, savons compter, mais nous sommes souvent incapables de comprendre les questions que l'on nous pose. La plupart du temps, nous hasardons un "Faguo", qui signifie France. Mais la reponse ne fonctionne pas a tous les coups!

Pour certains Chinois, cela semble inconcevable que l'on ne comprenne rien a leur langue! Ils s'obstinent a nous repeter des phrases, en ayant parfois l'amabilite de les prononcer plus lentement. On a beau dire qu'on ne comprend pas (ca, on sait le dire!), rien n'y fait! En general, le langage du corps, ils ne connaissent pas, ce qui ne facilite pas les choses. Aucun geste, aucun dessin, juste la repetition de la phrase telle quelle. De temps en temps, ils saisissent leur telephone portable ou du papier et un crayon, et ont la gentillesse de nous ecrire ce qu'ils racontent. Hum, nous ne sommes pas plus doues pour decripter les caracteres chinois! Cela les etonne d'autant plus, que meme a l'ecrit, nous ne captons toujours pas! 

On sent l'envie de communiquer, mais devant tant d'obstinantion pour certains, j'arrive parfois a me demander s'ils ne sont pas un peu boulets! Mettons plutot cela sur le compte des differences culturelles!

En parlant de differences culturelles, la Chine est un vrai meli melo passionant, mais qui ne facilite pas non plus la communication. D'une region a l'autre, la prononciation differe ou la langue change. Nous avons ainsi du apprendre quelques mots de tibetain.

 

Pour finir, une petite anecdote qui me fait encore rire... Yannick a essaye a plusieurs reprises de se presenter en mandarin, notamment pour entammer une conversation lors de silences prolonges. Nos interlocuteurs le regardaient un peu bizzarement, et pour cause! Il y a quelques temps, nous avons appris que son "My name is" ressemblait plus a un "I want to fuck you", la blague!   

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  • : Deux tortues en voyage
  • : Avec nos sac à dos comme des maisons de tortues et le temps d'être lents, nous nous lançons dans un voyage en direction de l'Inde. A travers l'Europe du Nord, la Russie, la Mongolie et quelques autres pays, voici nos photos et nos morceaux de récits (Yannick). Pour se déplacer, tous les moyens sont bons : à pied, en stop, en train, à cheval, en yack, en pédalo ou en luge..... tout est permis sauf l'AVION!!!! (Sophie).
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Avec nos sac à dos comme des maisons de tortues et le temps d'être lents, nous nous lançons dans un voyage en direction de l'Inde. A travers l'Europe du Nord, la Russie, la Mongolie et quelques autres pays, voici nos photos et nos morceaux de récits (Yannick).
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